Cela démarre comme une ballade Amoureuse

Sur une onde claire

Ou l'eau écran limpide laisse à nos yeux

Défiler le fond sablonneux aux graviers de couleurs

Puis la vision s'accélère

Comme le paysage d'une campagne au travers

Des vitres d'un train...

Des cailloux traversent cette vision

Des rides fripent la surface de l'eau

Les rochers commences à déchirer l'onde

Qui éclate en vagues furieuses

Fouettent les flancs de notre canot 

La calme rivière se fait bientôt violente

Devient furieuse

Accélérant notre frêle esquif 

Giflant nos visages d'une brume humide et froide

Ballottant nos corps à sa merci...

L'a t'ont dérangée dans sa langueur 

N’étais ce qu'un leurre un piège ;

Car soudain !

Sans autres signes précurseurs , aucun 

Elle se refit calme, douce et languissante

Amoureuse comme nous en empruntant son lit...

Le sable et les graviers de couleurs réapparurent

Des poissons argentés nous firent Escorete

Danse scintillante aux rayons de soleil

Puis le choc léger de l'échouage nous ramena

A cette réalité de vie humaine ...

Me permettras-tu de t'emprunter à nouveau ton lit ;

Ton lit à l'onde claire 

Aux plis tortueux , aux récifs tourmentés comme l'Amour

Mais à la douceur d'une étole de soie

Le Colporteur §§§

Je n'irais pas jusqu'au matin 

Cela serais malsain

Plus rien à vous conter

Que des mots mal dessinés

Des phrases toutes ébouriffées

Des sujets mal accordés

Fâchés avec les verbes mal conjugués 

J’éteins la lumière 

Et m'en vais dormir comme tout être ordinaire...

    Le Colporteur §§§

Sans jeux de mots sans interdits 

Sens interdits sans mots maudits

Maudit soit en passant 

Tout les passants sans dire un mot

Motus et bouche cousue tout ces ballots  

Qui n'irons pas plus vite que le temps

Alors qu'un mot dit en souriant

Fera du temps tout un printemps

Et bien oui un bien beaux mot

Qui , dis en souriant efface bien des maux

Et la journée en couple avec le jour 

Mettra aux mondes de nombreux bons jours...

Le Colporteur §§§

D'un bord de rive au bord de l'eau

Il n'y a qu'un pas que j'ais passé 

Le chapeau bas, le temps d'un saut

Pour aller vers vous bien bas vous salué.

Le beau du bout à nous

Mais de quel nous dites le moi parlons nous

Pas de discours ou vains palabres mous

Sans doutes aucuns c'est bien de nous

N'est-ce point là histoire de fous 

Un monologue qui en rien ne rime

Sur cette rime je m'arrive

Je vous le donne en mille...j'ais un trou ... ♪♪♪

Le Colporteur §§§

Colporteur te voilà bien seul planté au bord du chemin

Ton Ami à quatre pattes à quitté le chemin

Tu ne voulais plus qu'il souffre par ses yeux i

Tu l'as tenu dans tes bras, tu l'as serré fort

Ton cœur voulais battre pour deux

Mais tu ne l'a pas empêchée ...

Elle est venue et tu l'as sentie sortir de son corps

Les caresses sur son poil n'avais plus la douceur vivante

Dans tes bras ne restaient que des souvenirs

Colporteur te voilà bien seul au bord du chemin

Mais il y a d'autres lendemains

Pour faire encore un bout de chemin

Le Colporteur §§§