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A l'heure des bas résilles...
........................Talons aiguilles
A l'heure où tombe le brouillard
........................Monte la lune...
A l'heure où hurlent les loups
........................Sortent les brigands...
A l'heure où tu pleure
.........................Mon cœur s’arrêtera...
A cette heure là regarde les étoiles
Sur un loup à la tête de brigands...
........................Traversant le brouillard
A cette heure là , regarde là-bas
..........................Vers la lune...
A cette heure là tu me verra...
..........................Mon cœur te reviendra...
.................................................................
A cette heure là.......!!...???
Le Colporteur §§§© (12-01-1998 )
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La lune fait sa timide ,
Pour ne pas qu'on la voie
Elle a déployée un rideau de brouillard,
Sa lumière , blafarde , diffusée se fait confuse
Où mes pas dans son halo se font hésitants
Mon regard est hagard sans repères
Où même les bruits sont silencieux...
La nuit c'est faite bateau fantôme
Où je me sens matelot abandonné ...
Soudain...comme une corne de brume
Un chant de sirène, dans ce désert,
Me guide à l'aveugle vers le port accueillant,
Ma demeure à la douce chaleur de l’âtre...
Voila une soirée ordinaire d'un hiver en janvier...
Le Colporteur §§§©
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Sur les chemins de la nuit
Mes pas allaient sans bruits
Les arbres s'égouttaient
L'averse était passée
Pas une trace de lumière
Le ciel même était invisible ;
Alors j'ais levé les bras ,
Et attrapant un bouton, je le dégrafais ;
J'ais ouvert la nuit
Dégrafant un à un les nuages ;
Apparurent alors des lucioles étoilées,
Dans la lueur bleutée de la lune...
Dans l'échancrure de cette nuit d'hiver
Un courant d'air froid s'engouffra
Faisant frissonner les arbres et mon corps.
D'un geste frileux je relevais mon col de manteau
Et dans le bleu noir de la nuit
Sous la silhouette des arbres je refermais le chemin...
Dans un dernier regard au décolleté de la nuit
Je refermais la porte de ma chaudière sur la froide soirée ;
Et dans un lit aux draps de brume
Dans le souffle des anges je sombrais aux abîmes des rêves...
Le Colporteur §§§©
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Le brouillard arrive à son tour
Croyant cacher cette triste peinture,
Ce tableau aux nuages tourmentés
Ou la seule couleur est le gris, gris et encore gris...
Seule les nuances de ce gris donne des couleurs
A ce triste tableau...
Le paysage avec le talent du peintre à une vie
Le relief que l'artiste lui donne...
La beauté se trouve dans cette vie ces mouvements ,
De l'eau qui courre aux bords des routes dans les fossés ,
Dans les champs qui régurgitent toute cette eau
Que la terre e veut plus ingurgitée , absorbée
Ces cours d'eaux aux eaux tourmentée tumultueuses boueuses
Devenues incontrôlable , furieux vrombissants des vagues
Dragons que même Neptune ne reconnait pas comme siens ...
Et le ciel en grands pleurs reviens à la charge,
Déversant de nouvelles rasades de pluie
Tel l'ivrogne en quête d'une taverne pour ces beuveries
Et nous pauvres humains impuissants à ces éléments
Nettoyants à petits sceaux les vomissures
Nous pestons vers des dieux aussi présents Que des promesses électorales
...Admirons sereinement la beauté de cette oeuvre
De cet artiste qu'est la nature pouvant peindre
Autant des scènes bucoliques ;;
Que des scènes apocalyptiques...
Bravo l'artiste ; devant ton tableau l'ont ne peut que pleurer :
Pleurer de bonheur ou pleurer de désespoir...
Le Colporteur §§§©
(orthographe à corriger... )
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