• Lui à l’automne , elle, au printemps...

    Qu'elle est  donc cette alchimie

    Pour rester avec lui , pour qu'il lui plaise,

    L'Amour n'est pas chimère

    C'est un buisson ardent aux épines acérées , scélérates,

    Qui ne laisse place ni à l’hésitation , ni aux doutes

    Tu prend le chemin à ses côtés ou tu quitte son chemin

    Si sa tête repose sur ton épaule n'en prend pas ombrages

    Si ton cœur soudain bat la chamade c'est 

    Que du lasso de ses bras , il l'a capturé...

    La neige soudain qui tombe au désert de ta vie

    C'est l'oasis de fraîcheur dans l'aride vallée de ta vie

    Où ta vision morbide de l'avenir se fait magique

    Ne pense pas faire sacrifice de ta liberté

    Tu réalisera que ton chemin traversera de belles contrées

    Partager la vie à deux est un chemin pour plus loin

    Un chemin où s'appuyer sur son épaule

    Sera le bâton que n'aura pas à chercher tout le temps

    Les soirs de bivouacs sous la voûte bleu-nuit  regarde-là

    Tu verra dans ses yeux des étoiles briller dans les tiens

    Tu comprendras qu'il n'y a pas de saison pour l'Amour...

    Lui en automne , elle au printemps

    Qu'elle est donc cette alchimie ?...

    C'est l'Amour;; simplement l'Amour---

     

    Le Colporteur §§§© 

     

     

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  • Sur la fenêtre les gouttes de pluies , 

    En averses , frappent aux carreaux

    Où elles dessinent sur le museau de la buée

    Des couleuvrées d'une tristes journée d'hiver

    Qui , en gris nuages font barrage au soleil

    D'un printemps naissant .

    Les oiseaux aux ailes ruisselantes 

    Sautillent dans les flaques d'eaux

    Gosses , trépignant d’impatience ,

    D'un hiver qui se refuse à ce changement...

     

    Le Colporteur §§§©

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  • Dans la dentelle des rideaux ,

    Le soleil , d' un clin d’œil ,

    Tisse dans tes cheveux,

    Des tresses de douceurs

    Aux reflets mordorés 

    Que l'averse , vient parfumées

    Des fragrances d'un printemps balbutiant 

    Aux accords gazouillants des oiseaux ...

     

    Le Colporteur §§§©

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  • D'un bord de rive aux bords des larmes

    Coule la rivière , aux langueurs de larmes

    Aux goûts salés de l'amertume du cœur

    Celui qui sans sourciller retiens ses pleurs

    Où le brouillard promène son museau

    Sur les vitres embuées 

    Laissant les traces couleuvrées des larmes...

    D'un bord de rive aux bords des larmes

    Coule la rivière de la vie

    Où l'Ami en bon éclusier

    Ouvre les portes à la péniche de cet Amour refréné ; 

    Un Ami Amoureux silencieux de son Amies (ou inversement )

    Sera toujours aux bords des rives si les larmes arrivent

     

    Le Colporteur §§§©

      

     

     

     

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