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En me glissant sous les draps
Une douce chaleur irradia mon corps
Un contact soyeux , mieux que du velours
Se propagea au-delà de mon esprit , de mes rêves :
Je ne bougeais plus de tout mon être
De peur de faire fuir cette présence.
Mon corps restait comme suspendu
Flottant dans l'irréalité d'une présence ;
Mes mains , dans cette obscurité soyeuse et tiède des draps
Reconnurent la plastique des courbes d'un corps ;
D'un corps quelles avaient tant de fois caressées
Mais que chaque jours sans se lasser
Elles Aimaient à en redécouvrir la sculpture...
Je me laissais , sans résister ,
Enveloppé de cette douce chaleur ,
Embarquer dans le vaisseau du sommeil ;
Enlacé dans des bras Amoureux
Je m'endormi , ne sachant si cela était un rêve
Ou une réalité rêvée éveillée ...
Le Colporteur §§§©
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Je suis un bien piètre couturier ma foi ,
J'ais accroché , au plus haute montagne , la couverture nuageuse
Et sur les plus hauts pics , elle c'est déchirée ,
Laissant s'échapper, par ce trou béant , des larmes ...
Sur les terres arides et craquelées
Elles ne firent que rouler , rendues folles ; sans retenues .
Elles devinrent ruisseaux fougueux , ivres ,
Incontrôlables et meurtriers ; reprenant sa liberté
Et laissant derrières elles et eux tristesses et désolations...
A vouloir façonner la nature pour sa fringale
L'humain la rend aride , stérile et meurtrière incontrôlable...
Pleurons plus pour cette destruction irraisonnée et suicidaire
Que pour les dégâts catastrophiques quelle engendre
Et dont l'homme est ; l'ingérable instigateur avide...
Une poignée de cupides ignorant la chance d'être humain...
Peut-être à méditer ,mais sans trop tarder ; ???
Le Colporteur §§§©
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Il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte,
Si je tourne la page ce jour
C'est pour afficher le mot fin...
C'est pour refermer le grand petit livre de ma vie
Ce livre je le remise sur une étagère
Dans la grande bibliothèque de l'univers...
Regardez en page garde , si vous le feuilleté ,
Vous y verrez un cœur qui y battait pour l'Amour
Et toutes ces choses qui font Aimer , rire ,chanter
Qui font aussi trop souvent pleurer ;
Ces choses que l'humain à toujours oubliées
Enfin voilà ...
Le Colporteur §§§©
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Je voudrais déchirer la nuit
Pour trouver la lumière
Celle qui détruira mes démons
Que je pensais pour longtemps
Fourvoyer dans les éthers de mon esprit...
Donner à la terre un coup de pieds ; comme au ballon.
Ces démons tel des parasites sont incrustés
Ils sont de toutes mes nuits
Et le jour venu ils s’exhibent , me racole
Je voudrais , les précipiter dans les forges de vulcain
Les attacher aux piloris en place publique ;
Que les trous noirs les absorbent à jamais
Pour qu'enfin je puisse, avec moi-même, être en paix...
Je voudrais déchirer la nuit
Pour trouver la lumière
Celle qui détruira mes démons
Le Colporteur §§§©
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