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Par lecolporteurdesmots le 8 Juin 2018 à 21:48
J'ais rencontré le roi mage , sur ces chemin sans fins
Accompagné de son rat mage , entre ces tombes aux croix de papiers
Choisissez la votre ,et mettez , s'il vous en fait plaisir,
du thym ou une couronne de laurier.
Bien au-loin , les soldats , d'un dieux de l'imaginaire,
Fous de ce dieux , jouent à ce faire la guerre
La-bas , ici ou là assis sur leur derrière..
Et dans la salle-à- manger , où est servi le grand festin
Les têtes couronnées boivent à grandes rasades le sang des victimes
Dans ce cloaque de feux de la nuit des temps
Les chevaliers de fer aux armures d’étincelles , traverses les champs
Les yeux vident de lumières
Juste de passage sur terre...
Il n'est plus de cortèges comme aux temps anciens
Le vivant ce veut un nouveau monde qu'il mène vers l'apocalypse , croyant en un demain
Choisi ton chemin , quel qu'il soit il te mènera à ton destin
Mais désigne ta place pour creuser ton trou
Les chevaliers de feux on lancer leurs montures
Dans les nébuleuses du temps sans aventures ,
S'élève alors la poussière sous leurs sabots et roulent les cailloux
Le roi mage a ouvert les rideaux de l'immensité sidérale
Le rat mage se laisse aspiré dans ce vide abyssal
Dans le trou de l'inconnu , dans un maelstrom
incontrôlable
La fin de l'humanité disparaît sans traces , aucunes même pitoyable...
Le Colporteur §§§©
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Par lecolporteurdesmots le 31 Mai 2018 à 08:55
Comme ça !...
Oui je l'ais vue comme ça
comme un arbre abattu , inerte.
Dans ses yeux ! ...
Plus rien ; le feuillage de la vie avait effasser ses couleurs
Je voyais devant moi tout ce en quoi j'avais crus
Tout ce quelle avait construit dans mes yeux, mon cœur
Et tout cela , comme le mur d'un mauvais maçon venait de s'écrouler de s'anéantir...
Le mensonge avait été toute ma vie , l'engrais ,
quelle me voulait tant beau et fort...
Et là devant mes yeux devant moi ce trouvait
la plus belle artiste du monde
La plus merveilleuse des créatures que la nature ait pu imaginer...
Soit ; le tableau venait de se déchirer
Me laissant voir l'horreur de la vie...
Elle avait , dans ses yeux , perdue la verdure de se beau feuillage d'Amour
Bien des couleurs en mon cœur ce sont fanées
Mais pour mes descendants je referais les mélanges
Pour ne leurs montrer que les beaux feuillages que toi
Maman , à su peindre dans mes yeux...
Je t'ais vue comme ça et te voir comme ça
En moi quelque chose c'est brisé... Maman
Le Colporteur §§§©
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Par lecolporteurdesmots le 17 Mai 2018 à 10:29
Comme ça ; un matin tu te réveille serein
Et comme lui tu fredonne un refrain...;
Pourtant le gendarme te verbalise !
Et toi avec lui tu ferais des vocalies
A qui fait la manche
Dans ton pain tu lui fais une tranche !...
Comme ça un matin , les bouchons vers ton travail
Ont l'air château de Versailles...
Les trains de banlieues découpent les citées
Aujourd'hui toi , tu fredonne dans l’air frais !..
Comme ça un matin tu te réveille serein...!!
Il te menace son couteau à la main !
Tu lui donne ton «ail-phone » fredonnant un refrain
Il est fou ! s'étonnent les badauds , ahuries
Aux diables les problèmes efface tes soucies
D'un « souriez vous êtes filmés » , le pas averti
Tu tourne le dos à cette "prison" qui te détruit ;
Guéris de toutes blessures , et serein
Tu repars vers demain , leurs laissant ton refrain...
Au bout du quai arrive ton train ; ton destin...
Tu vas a sa rencontre , rieur !
La vie t'a fait une fleur...
RESTE SEREIN
Baladin © Ami du Colporteur © §§§
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Par lecolporteurdesmots le 10 Mai 2018 à 22:26
J'étais un écris vain ,
Du silence des mots
Chantait l'image des phrases
Prélude à un tableau sur la toile d'un maître
En musicien des lettres
Après accords des participes
Les mots comme une douce mélodie
S'inscrivent sur le papier
Dans les yeux des mélomanes lecteurs
Le Colporteur © §§§
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Par lecolporteurdesmots le 21 Avril 2018 à 23:08
Au clair de la lune , redis-moi les mots
Ceux qui , aux sons de ta voix , vibrent dans l'air
Dans nos cœurs et nos horizons
Dis-moi encore ces mots qui résonnent comme une douce mélodie
Quand le froid du silence se fait sinistre
Dis-moi sous son ciel étoilée dis-moi les mots
Parle à mes oreilles sourdent , à ma tête vide de tout ses mots que j'Aimais
Redis-nous les mots qui vibrent dans nos têtes
Vibrations d'Amour et de paix
Redis-moi les mots que j'Aimais à écrire
Et qui, à ma plume , se font silences ;
L'encre à séchée au font de l'encrier
Les lignes du cahier s'en sont allées fautes de notes à accrocher
Redis-moi les mots qui font rêver
Redis-moi ces mots là , ou mon cahier dans un sanglot va se refermer...à tout jamais...
L Colporteur §§§©
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