Une rose du matin 

Est né dans mon jardin

Elle est née dans  le vent

Sous les yeux d'un enfant

D'une goutte de rosée

Elle se fit une beautés

Se séchant au soleil 

Courtisée par l'abeille.

Mais le jour s'enfui

Car arrive la nuit.

Doucement sa corolle elle referme

S'endormant pour que le jour la surprenne

Cette rose du bonheur

C'est toi qui grandi en mon coeur

Une rose du matin

Est né dans mon jardin

Le Colporteur §§§

Comme le chasseur à l’affût

Le chien au bout de la laisse 

Mon arme en bandoulière

Le regard entre lisière de bois et proche environ

J'épie je scrute j'écoute.

Le doigt, sur le bouton, délicatement crispé,

Maxou marque l'arrêt, flaire les herbes

Repart sur quelques mètres

Nouvel arrêt ça y est !! je vois ma cible ma "victime"

Je ne peux la laisser me filer sous le nez

( Mon nez qui n'a rien a voir avec les parfums )

Enfin  !! je ne vais pas rentrer bredouille

Maxou à fait son arrêt, il attend assit sagement

Que je finisse ma besogne

Il entend le bruit décisif le clic

Sans tressaillir il se remet en marche

Je remet en bandoulière;

Et non dans la gibecière l'arme du délit 

Et fièrement je rejoint ma demeure

Maxou devant la queue en panache.

Belle soirée ma foi fier de mon trophée 

Je montre à la maisonnée cette belle photo

De couché de soleil

Chasseur d'image

Le Colporteur §§§© 

A L'OMBRE DE MES RÊVES 

JE ME SUIS ASSOUPI  SOUS LES FEUILLAGES FRAIS

CARESSÉ PAR UNE BRISE D'ÉTÉ

BERCÉ DU MURMURE DES INSECTES 

AU LOIN L'HORIZON M'ABSORBE

JE SOMBRE DANS LES BRAS VAPOREUX

D'UNE MORPHÉE  DIURNE 

JE ME LAISSE PORTÉ AU TRAÎNEAUX

IMPRÉGNÉ D'UN RONRON INDOLENT

QUI MONTE DE NULLE PART

QUI ENVELOPPE MON CERVEAU

ET JE SOMBRE DANS LE REPOS DU RETRAITÉ HEUREUX 

BEAU-PÈRE ET GRAND-PÈRE COMBLÉ

MAIS UN CRI  INFERNAL QUE J'IDENTIFIE

QUE JE NE PEUX IGNORER

ME TIRE DE MA LÉTHARGIE ...

« A LA SOUPE !!!...» 

AINSI S’ACHÈVE LA SIESTE JUSQU’À  LA PROCHAINE 

LE COLPORTEUR §§§©