• La lune fait sa timide , 

    Pour ne pas qu'on la voie 

    Elle a déployée un rideau de brouillard,

    Sa lumière , blafarde , diffusée se fait confuse

    Où mes pas dans son halo se font hésitants 

    Mon regard est hagard sans repères

    Où même les bruits sont silencieux...

    La nuit c'est faite bateau fantôme

    Où je me sens matelot abandonné   ...

       Soudain...comme une corne de brume

    Un chant de sirène, dans ce désert,

    Me guide à l'aveugle vers le port accueillant,

    Ma demeure à la douce chaleur de l’âtre...

    Voila une soirée ordinaire d'un hiver en janvier...

     

    Le Colporteur §§§©

     

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  • Sur les chemins de la nuit 

    Mes pas allaient sans bruits

    Les arbres s'égouttaient

    L'averse était passée

    Pas une trace de lumière

    Le ciel même était invisible ;

    Alors j'ais levé les bras ,

    Et attrapant un bouton, je le dégrafais ;

    J'ais ouvert la nuit

    Dégrafant un à un les nuages ;

    Apparurent alors des lucioles étoilées,

    Dans la lueur bleutée de la lune...

    Dans l'échancrure de cette nuit d'hiver

    Un courant d'air froid s'engouffra

    Faisant frissonner les arbres et mon corps.

    D'un geste frileux je relevais mon col de manteau 

    Et dans le bleu noir de la nuit

    Sous la silhouette des arbres je refermais le chemin...

    Dans un dernier regard au décolleté de la nuit

    Je refermais la porte de ma chaudière sur la froide soirée ;

    Et dans un lit aux draps de brume

    Dans le souffle des anges je sombrais aux abîmes des rêves...

     

         Le Colporteur §§§©

     

     

     

     

     

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  • Le brouillard arrive à son tour

    Croyant cacher cette triste peinture,

    Ce tableau aux nuages tourmentés

    Ou la seule couleur est le gris, gris et encore gris...

    Seule les nuances de ce gris donne des couleurs 

    A ce triste tableau...

    Le paysage avec le talent du peintre à une  vie

    Le relief que l'artiste lui donne...

    La beauté se trouve dans cette vie ces mouvements ,

    De l'eau qui courre aux bords des routes dans les fossés ,

    Dans les champs qui régurgitent toute cette eau 

    Que la terre e veut plus ingurgitée , absorbée

    Ces cours d'eaux aux eaux tourmentée tumultueuses boueuses

    Devenues incontrôlable , furieux vrombissants des vagues

    Dragons que même Neptune ne reconnait pas comme siens ...

    Et le ciel en grands pleurs reviens à la charge,

    Déversant de nouvelles rasades de pluie

    Tel l'ivrogne en quête d'une taverne pour ces beuveries

    Et nous pauvres humains impuissants à ces éléments

    Nettoyants à petits sceaux les vomissures  

    Nous pestons vers des dieux aussi présents Que des promesses électorales

    ...Admirons sereinement la beauté de cette oeuvre 

    De cet artiste qu'est la nature pouvant peindre

    Autant des scènes bucoliques ;;

    Que des scènes apocalyptiques...

     

    Bravo l'artiste ; devant ton tableau l'ont ne peut que pleurer :

    Pleurer de bonheur ou pleurer de désespoir... 

     

    Le Colporteur §§§©

    (orthographe à corriger... )

     

     

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  • Mes pieds foulent ce qui me semble être le sol

    Et pourtant aucunes sensations de mon corps

    Il vole , comme suspendu dans l'air posé là 

    Un brouillard l'enveloppe dans une lueur bleutée

    Océan liquide où il évolue dans un silence abyssal 

    Traversé par intermittence par le chant d'une baleine

    Un instant saoulé par cette sensation, je baisse les yeux

    Auquel s'offre un spectacle grandiose fabuleux et silencieux

    La terre que je ne sent plus sous mes pieds se découpe à l'infini

    Vallées profondes, montagnes aux sommets montrant tel un doigt

    Les éthers sidéraux insondables dans leurs tableaux noirs étoilées

    Alors une langue de matière en fusion surgit des entrailles  de la terre

    La chaleur de ce feu fit disparaître autour de moi ce brouillard cet océan

     Je venais de faire un voyage où je pense avoir côtoyés les quatre éléments 

     

    Le Colporteur §§§©

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  • Je n'ais pas la verve facile ni la faconde de mes  maîtres 

    Je ne suis qu'un humble admirateur de belles phrases

    Des belles tirades théâtrales aux paroles rythmées

    Qui paraissent chansons tant les mots sont doux...

    A leurs chevilles poétiques je n'y arrive que tout juste,

    Non par manque de tailles, mais par manque de talent...

    Mais par le plaisir des mots partagés

    Ils nous tirent vers le haut, vers eux

    Etant avec eux sur le même bateau...

    Dessinateur de mots comme un peintre son tableau

    Nous sommes les petites mains artisanales

    Les épandeurs, les semeurs de cette passion qui est notre,

    Virtuoses de l'alexandrin et de la rime

    Ou Amoureux de la prose sa cousine

    Nous somme les invités de ce mariage de passion

    Entre les mots beaux et son épouse les belles phrases...

    Qu'ils vivent encore des siècles heureux

    Agrandissant cette grande famille d'écrits ;

    Belles poésies, histoires et romans 

    Et autres belles écritures...

     

    Le Colporteur §§§ ©

     

     

     

     

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