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Je viens de jeter un œil (façon de parler)dans le rétroviseur
Et bien je n'ais rien vu, mais rien de chez rien
Pas une image pas un son , que dalle
Aucun souvenir de ce jour si merveilleux
De cette ambiance magique saupoudrée parfois de blanc
Ce sapin tout enluminé,
Scintillant d'écharpes de couleurs
Avec à son pied sur un lit de mousse ;; la crèche
Et ses membres de la sainte famille ,
Et ses santons de notre bonne provence
Preuve que tout par de là (rires).
De tout ceci je vous le disais que dalle
Pas une seule trace...
Bon il faut que j'avoue que ce premier noël
J'ignorais encore jusqu'à l'existence
De ce bon vieux personnage à houppelande rouge
Et grosse barbe blanche
Et de son traîneau magique
Je n'avais encore que huit mois si je sais évaluer ;
C'était un 25... avril , il y a pfffiiouu!!! d'années...
Le Colporteur §§§©
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Il y a apprendre et à laisser
Il y a à prendre et à l'essai
Il y a les sait d'apprendre.
Laisser prendre l'essai
Essai de prendre et d'apprendre
Lasser d'apprendre à laisser
Laisser prendre à l'essai
Le Colporteur §§§©
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Je viens d'aller me promener dans mes souvenirs
Je rentre sinon j'aurais de tristes souvenirs
Bien qu'il soit bon d'y faire parfois le ménage
Mais je laisse les fenêtres de demain ouvertes
Pour ne pas qu'ils m’asphyxient
Je veux garder l'air de la vie en moi
La chaleur du bonheur en mon cœur
Mon regard sur le bois de mes ami.e.s
Ces arbres qui ressources quand je les étreins
Je vais maintenant me promener
Du coté ou se lève un sourire
Et qui file vers demain
Là ou l'aube embrase le ciel.... la vie
Le Colporteur §§§©
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De grands rideaux noir tirés aux fenêtres de la vie
Comme pour clore le dernier acte de cette pièce
Cette pièce qui ce fait roman aux histoires diverses
Ce roman qu'est la vie sur le théâtre de l'univers
Le brigadier a tapé les trois coups ;
Un coin du rideau soulevé ; le public est présent ,
Nombreux et murmurant jusqu'au paradis
Tous les fauteuils sont occupés , grande est la foule
Dans la fosse l'orchestre est en place .
Sur les planches l'acteur principal a grand trac
Trac irraisonnée raisonnablement compréhensible
L'acteur principal le sait , il n'y aura pas de rappel
Sa prestation sera unique...
De grands rideaux noir aux fenêtres de ma vie
Comme pour clore le dernier chapitre...
Ces grands rideaux noir fermés
Que l'acteur ne verra pas s'ouvrir
Sur le théâtre de la vie du prochain principal acteur.
Le Colporteur §§§ ©
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Le rire caché des enfants dans le feuillage
A mes oreilles murmure douce complainte,
Berce mon cœur qui ne compte plus d'âge
Au temps qui passe ne laisse ni regrets ni craintes
A leurs souvenirs le temps gommes notre passage
Comme la vague un cœur à la plage
Le sable au temps laisse sa place un autre cœur
Mon cœur se berce de cette langueur
Le rire caché des enfants dans le feuillage
Et l'arbre doucement le perd ; son feuillage
Le Colporteur §§§ ©
(1ere phrase emprunté à Mr Eliot Thomas ~ La Terre Vaine ~ )
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