A quoi dis-moi,

Et surtout à qui

Profite tout ce mal

Cette violence gratuite,

Cette volonté d'anéantir.

Au nom de quelle irréalité

Chimère de nos faibles esprits

Religions, croyances , fanatismes

Quelque soit le moteur de ces pouvoirs

Le seul départ est la vie, la seule fin est la mort

Alors laissez-nous vivre notre vie et mourir notre fin...

Le Colporteur §§§

Qui es-tu belle inconnue ?

Je dis belle car il faut avoir une grande beauté 

De l'âme et de l'esprit pour écrire cela.

Ces mots couchée sur le papier

Semblent sortir tout droit d'un esprit sain

A l'écoute d'un cœur sensible et rempli d'Amour 

Un discernement à sa juste valeur

Digne des plus grands philosophes de l'antique Grèce

Donneras-tu une image à tes écris

Qu'ils ne restent pas à nos yeux de simple mots tracés

Pour que nos regards et nos pensées sachent où se diriger à leurs énoncés 

Si ton image se rapporte à tes écris 

Alors grand et feuillu sera l'arbre de la sagesse et du savoir

Qui es-tu belle inconnue ?...

Le Colporteur §§§

Ce jour j'ais pris un billet

Pour un vol en partance je ne sais où

On m'a dis de me présenter à une porte

J'ais tourné l'espagnolette et la porte 

Dans l'univers d'un musée m'a propulsé 

Sur le dos d'une mule, non pas celle du pape ,

Ni même une chaussure mais à quatre pattes

Je suis passé devant un aquarium où les poissons

Avaient un bec comme celui des grands aigles 

Nous avons croisé des moutons surveillés par des vautours ;

Des pigeons qui roucoulaient

Et chantaient des cantates...

Mais le musée allait fermer ses portes

Chacun retournait dans son royaume.

Alors , ma tablette de chocolat en main 

Je refermais dans mon dos ce monde

Promettant que demain ou après-demain

Enfin un jour

Je reprendrais un billet un pour ce musée...

Le Colporteur §§§

L'AUBE

CLIN D'ŒIL 

CÂLIN DU JOUR

QUITTANT LES BRAS DE LA NUIT

POUR SA MAÎTRESSE LA JOURNÉE...

PASSION IMMORALE 

SOUS LE REGARD DE LA LUNE

SANS RANCUNE

SOUS LE PLAFOND SANS FOND

AUX ÉTOILES...

(quelques mots empruntés à Jules Laforgue)

Le Colporteur §§§

Dans ce vieux classeur

 Les mots à l'encre jaunie me rappellent avant

Du temps où j'étais père...

Et au fil des pages sous mes doigts

Elles me souviennent à vos jours heureux

Et plus les feuilles tournent(tombent)

Comme un automne nostalgique

Elles me réveillent à aujourd'hui...

Ce jour nouveau , ce jour heureux

Qui me souvient mon pére

Ce père devenu grand-père

Trait d'union sur le seuil de la porte vers demain 

Me voici parvenu sur le seuil de ma porte...

Le Colporteur §§§