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A L'OMBRE DE MES RÊVES
JE ME SUIS ASSOUPI SOUS LES FEUILLAGES FRAIS
CARESSÉ PAR UNE BRISE D'ÉTÉ
BERCÉ DU MURMURE DES INSECTES
AU LOIN L'HORIZON M'ABSORBE
JE SOMBRE DANS LES BRAS VAPOREUX
D'UNE MORPHÉE DIURNE
JE ME LAISSE PORTÉ AU TRAÎNEAUX
IMPRÉGNÉ D'UN RONRON INDOLENT
QUI MONTE DE NULLE PART
QUI ENVELOPPE MON CERVEAU
ET JE SOMBRE DANS LE REPOS DU RETRAITÉ HEUREUX
BEAU-PÈRE ET GRAND-PÈRE COMBLÉ
MAIS UN CRI INFERNAL QUE J'IDENTIFIE
QUE JE NE PEUX IGNORER
ME TIRE DE MA LÉTHARGIE ...
« A LA SOUPE !!!...»
AINSI S’ACHÈVE LA SIESTE JUSQU’À LA PROCHAINE
LE COLPORTEUR §§§©
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Je pleure en mon coeur pour soulager mes yeux
Leur éviter aux regards des autres ce teint vitreux
Ne faire paraître que la couleur du bonheur
L'éclat joyeux de ce regard heureux
Tout ce qui illumine ce visage mutin
Ce petit éclat, ce sourire en coin.
J'enrage au fond de moi de ce malheur
Les éclairs de la haine zèbre l'air
Ma bouche dans un cri silencieux hurle
Mes poumons étouffent ce désespoir
Mes lèvres se fardent d'un sourire forcé
Pour ne pas montrer un rictus hideux
Mon corps implose de son intérieur
Mes organes se disloquent s'éparpillent
Je pleurent en mon coeur pour éteindre se brasier
Pour qu'il n'embrase pas ce petit monde
J'ais mal en mon coeur je pleure en mon coeur
Est-ce moi qui engendre cette rancœur
Ce n'est pas dieu possible ce n'est pas lui... !!
Je ne crois pas en lui...
Tout n'est peut-être pas fini.
Le Colporteur ©
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