LA CHAMBRE, OUVERTE SUR UN LAC

DONNE SUR LE QUAI

OÙ PASSENT LES RAILS ;

LES RAILS DU CANAL AU BORD DE L'EAU;

SUR SES BERGES ROULENT DES AVIONS EN PARTANCES 

POUR LE HIER DU FUTUR JADIS...

LA LUNE, A L’OMBRE DU SOLEIL

JOUE A CACHE-CACHE AVEC LES DINOSAURES

ALORS QUE LES VAGUES LANGOUREUSES

CARESSENT LES WAGONS COULEURS BLEUS NUIT

COMME UN JOUR AU CRÉPUSCULE,

ALORS QUE LE JADIS POINT DE NULLE PART

LES ANCÊTRES SALUENT CE PRÉSENT D'HIER.

SUR LA POUSSIÈRE DE SABLE, MON EMPREINTE,

SE DISSOUT DANS L'ABSOLU

JE DEVIENT AVANT LE DEVENIR...

MA TÊTE EST A L'ENVERS...

§§§ LE COLPORTEUR §§§

Folie ordinaire ...

J’aimerais savoir le savoir des choses
Celles de ces endroits même moroses
De ceux que justement je ne connais pas
Faire en eux connaissance de ces endroits.

Te parler de mon esprit un tantinet extrapolé
Qui imagine ce qui n’est pas dans la normalité
Ouvrir grand mes regards pour folie sans fiction
Juste pour améliorer l’imagination….

Le Colporteur §§§

Folie ordinaire ...

J’aimerais savoir le savoir des choses
Celles de ces endroits même moroses
De ceux que justement je ne connais pas
Faire en eux connaissance de ces endroits.

Te parler de mon esprit un tantinet extrapolé
Qui imagine ce qui n’est pas dans la normalité
Ouvrir grand mes regards pour folie sans fiction
Juste pour améliorer l’imagination….

Le Colporteur §§§

AVERSES

TOC.TOC.TOC ! ON FRAPPE AUX CARREAUX ?
JE LÈVE LES YEUX, LE CIEL EST GRIS-NOIR,
C'EST LA PLUIE QUI ME SUPPLIE
"LAISSE MOI ENTRER LE VENT ME FOUETTE" !
SES GOUTTES S'ÉCRASENT SUR LA FENÊTRE
ET TEL DES LARMES ROULENT SUR LES CARREAUX
COMME SUR LES JOUES DE MA MAISON...
LA PLUIE S'EN ES ALLÉE COMME PAR MAGIE
EMPORTÉE PAR LE VENT, VERS LE LOINTAIN
D'AUTRE MAISON AUX CARREAUX SEC
ESSAYANT D'ATTENDRIR L'HABITANT...
UNE AVERSE EST PASSÉE; !!!

LE COLPORTEUR §§§ © 

Ce soir

Ce soir je n’ais pas la plume alerte

Entre mes doigts elle se fait pesante

L’encre ce fait plomb, glue, couleur sang

Les mots ne prennent pas formes

La page blanche parait rugueuse 

Comme une terre aride

Que l’encre n’arrive point à irriguer

L’inspiration  c’est évanouie comme une vie

Terrassée d’un coup de feu.

Mon moi  est en émoi

L’atmosphère de mes pensées intérieures

Comme dans le passé sont angoissées

Pour exorciser ce sentiment

Mes doigts bien que crispés dessinent ces mots

Thérapie d’un autre temps certes

Mais bien séant en ces moments …

L’atmosphère de ces derniers jours,

Surement …

Le Colporteur §§§