Dans la dentelle des rideaux ,

Le soleil , d' un clin d’œil ,

Tisse dans tes cheveux,

Des tresses de douceurs

Aux reflets mordorés 

Que l'averse , vient parfumées

Des fragrances d'un printemps balbutiant 

Aux accords gazouillants des oiseaux ...

Le Colporteur §§§©

D'un bord de rive aux bords des larmes

Coule la rivière , aux langueurs de larmes

Aux goûts salés de l'amertume du cœur

Celui qui sans sourciller retiens ses pleurs

Où le brouillard promène son museau

Sur les vitres embuées 

Laissant les traces couleuvrées des larmes...

D'un bord de rive aux bords des larmes

Coule la rivière de la vie

Où l'Ami en bon éclusier

Ouvre les portes à la péniche de cet Amour refréné ; 

Un Ami Amoureux silencieux de son Amies (ou inversement )

Sera toujours aux bords des rives si les larmes arrivent

Le Colporteur §§§©

Je t'écris ces quelques mots

pour ne pas avoir à les crier

Pour ne pas à tes oreilles te faire entendre 

Ce son strident d'angoisse, de peur; oui de peur...

T'écrire ces mots en espérant que tu puisses ,

Dans le silence de l'écriture ,

Entendre cet appel aux secours ces prières d’espoirs ;

Toi mon Ami mon confident comme un frère ;

Je sais que dans chacun des mots que tu liras 

Dans chaque phrases qu'ils formeront

Tu saura en comprendre , entendre le sens ;

Découvrir l'histoire pour laquelle je t'écris ces mots .

Tu comprendra je le sais , la raison de ce choix du silence des mots...

Mon désarroi est fort grand pour en arriver à cette missive 

Qui sera , à mon grand regret la dernière que je t'adresserais ...

Crois bien mon Ami mon frère que je te porte

en mon cœur , 

Comme César portant sa couronne de laurier,

au retour de victoire de Gaulle ;

Avec fierté....

Merci à toi mon Ami d'avoir lu et écouter le silencieux cri de mes mots...

Je t'embrasse de toute cette Amitié que tu sais indéfectible.

Ton redevable Ami ‡‡‡

   Le Colporteur §§§©  

La neige tombait sans bruit

dans l’indifférence  et le froid.....

-----  Laissant place après sa chute ; (boumm !! )... ;

A des larmes de pluies et des ronds 

Dans des flaques formées par ce chagrin...

-----La neige aussi à du chagrin ; et fond...(sniff )

-----Et pleure à chaudes larmes (ouinn ! ouinn !! sniifff )----et renifle ( j'sais pas faire le bruit)

Sur les champs  gavées de cette neige

Que la terre régurgite , non pas en blanc manteaux 

Mais en rivières boueuses et indomptables

Laissant des stigmates durables

à nos  yeux et nos mémoires...

    Le Colporteur §§§©

Aujourd’hui encore elle à toquée à une porte

Sans rien demander elle s'est invitée ,

Jamais elle ne choisi sa proie ; jamais...

Elle ne laisse aucunes chances  

A son approche il n'y a que désespérance 

Quoi que tu fasse , qui que tu pries elle t'emporte 

Et depuis quelques temps je l'entend toquer

A des portes bien près de ma deumeure

Laissant les habitants dans le désarroi et la douleur

Elle, elle n'à pas d'heures pas de rendez-vous

Elle reçoit ou s'invite  chez vous

Inutile de tenir l'assiette du voyageur

Elle ne reste pas , juste quelques heures,

Et repart goulue sans un seul merci

Elle est née avec le temps et sa cousine la vie...

L'une , avide de vies , de créations , de lumières

L'autre , goulue de tristesses , de malheurs de miséres...

.....................

Et si nous nous trompions d'années lumières

Perdu dans ce que nous ne pouvons expliquer...

Le Colporteur §§§©